Dès la création de la Réserve en 1995, le camp Arataï, situé sur la rivière Arataye et accessible par pirogue après 3 à 7 heures de trajet depuis Régina, accueillait des touristes, scolaires et groupes en formation. Jusqu’en 2006, les visiteurs découvraient ainsi la biodiversité environnante et l’histoire du territoire. Les agents de la Réserve faisaient le relais entre le monde de la recherche scientifique et le grand public. Mais en mai 2006, ces activités ont été stoppées par l’assassinat de Capi et Domingos, piroguiers-charpentiers et animateurs du camp Arataï, tués par des orpailleurs clandestins.
Après une longue période sans activité (2006-2013), et le retour à une situation sécuritaire vis-à-vis de l’orpaillage, le site reprend vie progressivement depuis 2014 via notamment la réalisation de chantiers nature, deux fois par an depuis 2015, avec les élèves de la Maison Familiale et Rurale (MFR) des fleuves de l’Est, basée à Régina.
Grâce à l’octroi de financements du FEDER, de l’Office de l’Eau de Guyane, du CNES et de la Préfecture, le projet CORACINES (CO-Réinventer l’Arataï entre Citoyenneté, Nature, Environnement et Savoirs) a pu débuter en mars 2021 après de longues années de montage. D’une part, le projet vise à réaménager le camp d’accueil Arataï dans un objectif d’accueil progressif de visiteurs. D’autre part, il doit permettre de partager avec différents publics (visiteurs, scolaires, enseignants, grand public …) les connaissances scientifiques acquises dans la Réserve Naturelle des Nouragues. Ainsi, la Canopée des Sciences, chef de file du projet, et les co-gestionnaires de la Réserve, l’ONF et le GEPOG, se sont associés pour mener à bien ces objectifs qui se sont concrétisés via les actions suivantes :
Le projet CORACINES s’est finalisé en 2023. De 2025 à 2027, le projet CORACINES II doit permettre de continuer la création d’infrastructures et la finalisation de l’étude préalable à la réouverture du camp ainsi que de poursuivre les accueils de jeunes via les chantiers nature et les classes nature.
La Réserve Naturelle Nationale des Nouragues est référente de deux “Aires Terrestres Éducatives” (ATE):
Une ATE est une zone terrestre (ou aquatique) plus ou moins anthropisée (parc urbain, friche, zone humide, forêt, rivière, etc…) de petite taille, gérée de manière participative par les élèves d’une ou plusieurs classes de cycle 3, en association avec une structure référente.
Il s’agit d’une démarche éco-citoyenne mettant les élèves au cœur d’une réflexion collective sur la gestion et la protection du patrimoine naturel et culturel. La classe est ainsi placée au sein d’une dynamique territoriale faisant appel à l’expertise de l’école et de la commune concernée, mais aussi d’associations d’usagers, de protection de l’environnement et autres acteurs du territoire.
Dans ce cadre, différentes interventions ont eu lieu sur ces sites : découverte des oiseaux, des membracides, du bois de rose, des végétaux et même des poissons.
Dès la création de la Réserve en 1995, le camp Arataï, situé sur la rivière Arataye et accessible par pirogue après 3 à 7 heures de trajet depuis Régina, accueillait des touristes, scolaires et groupes en formation. Jusqu’en 2006, les visiteurs découvraient ainsi la biodiversité environnante et l’histoire du territoire. Les agents de la Réserve faisaient le relais entre le monde de la recherche scientifique et le grand public. Mais en mai 2006, ces activités ont été stoppées par l’assassinat de Capi et Domingos, piroguiers-charpentiers et animateurs du camp Arataï, tués par des orpailleurs clandestins.
Après une longue période sans activité (2006-2013), et le retour à une situation sécuritaire vis-à-vis de l’orpaillage, le site reprend vie progressivement depuis 2014 via notamment la réalisation de chantiers nature, deux fois par an depuis 2015, avec les élèves de la Maison Familiale et Rurale (MFR) des fleuves de l’Est, basée à Régina.
Grâce à l’octroi de financements du FEDER, de l’Office de l’Eau de Guyane, du CNES et de la Préfecture, le projet CORACINES (CO-Réinventer l’Arataï entre Citoyenneté, Nature, Environnement et Savoirs) a pu débuter en mars 2021 après de longues années de montage. D’une part, le projet vise à réaménager le camp d’accueil Arataï dans un objectif d’accueil progressif de visiteurs. D’autre part, il doit permettre de partager avec différents publics (visiteurs, scolaires, enseignants, grand public …) les connaissances scientifiques acquises dans la Réserve Naturelle des Nouragues. Ainsi, la Canopée des Sciences, chef de file du projet, et les co-gestionnaires de la Réserve, l’ONF et le GEPOG, se sont associés pour mener à bien ces objectifs qui se sont concrétisés via les actions suivantes :
Le projet CORACINES s’est finalisé en 2023. De 2025 à 2027, le projet CORACINES II doit permettre de continuer la création d’infrastructures et la finalisation de l’étude préalable à la réouverture du camp ainsi que de poursuivre les accueils de jeunes via les chantiers nature et les classes nature.
La Réserve Naturelle Nationale des Nouragues est référente de deux “Aires Terrestres Éducatives” (ATE):
Une ATE est une zone terrestre (ou aquatique) plus ou moins anthropisée (parc urbain, friche, zone humide, forêt, rivière, etc…) de petite taille, gérée de manière participative par les élèves d’une ou plusieurs classes de cycle 3, en association avec une structure référente.
Il s’agit d’une démarche éco-citoyenne mettant les élèves au cœur d’une réflexion collective sur la gestion et la protection du patrimoine naturel et culturel. La classe est ainsi placée au sein d’une dynamique territoriale faisant appel à l’expertise de l’école et de la commune concernée, mais aussi d’associations d’usagers, de protection de l’environnement et autres acteurs du territoire.
Dans ce cadre, différentes interventions ont eu lieu sur ces sites : découverte des oiseaux, des membracides, du bois de rose, des végétaux et même des poissons.
431 route d'Attila Cabassou, 97354 Rémire-Montjoly
0594 29 46 96
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0594 29 46 96